Tidjikja

Bâtie à la fin du 17ième siècle, par des ressortissants de la ville historique de Chinguetti, le Ksar de Tidjikja n’a pas tardé à devenir une agglomération prospère grâce à sa magnifique palmeraie qui sinue avec l’Oued éponyme, et au dynamisme d’une population travailleuse et entreprenante, ainsi qu’à sa position qui en a fait une escale pour les caravanes arpentant le désert entre le Maghreb et le Soudan.

La ville a joué un rôle important dans l’histoire politique, culturelle et économique de la région du Tagant dont elle est devenue la capitale administrative.

Belle ville, bâtie sur les deux rives de la large batha de l’Oued Tijikja, la ville a tout pour séduire le visiteur : Un site exceptionnel, un marché actif et bien achalandé, un arrière-pays d’une grande beauté, théâtre d’une lutte homérique et millénaires entre les escarpements, pics et mamelons de la chaîne montagneuse et les vagues de sable qui partent à leur assaut.

Dans le voisinage de Tidjikja se trouvent d’autres Ksours chargés d’histoire comme Rachid, Gasr El barka, Lehwitat, Nbeika, etc. On y trouve des sites historiques de premier plan comme le mausolée de Boubakar Ben Amer, le chef des Almoravides ou encore celui de Sidi Aboboullah Ould Hadj Ibrahim, l’un des jurisconsultes les plus fameux du pays, celui de Lemrabet Sidi Mahmoud le fondateur de la puissante confédération qui porte son nom ou celui de M’hamed Cheine Ould Bakar, fondateur de l’Emirat du Tagant.

Tidjikja, qui a été longtemps enclavée et difficile d’accès, est maintenant desservie par deux axes routiers bitumés dont l’un la relie à la route de l’espoir qui traverse le pays d’ouest en est, tandis que le deuxième la relie à Atar la capitale de l’Adrar et aussi par un aéroport.