Tiris Zemmour

 

On ne voit généralement le Tiris Zemour comme étant une région minière, alors que, traditionnellement, il s’agit pour la plupart des mauritaniens du lieu de transhumance par excellence pour les chameliers nomades. Ils considèrent que c’est la région la plus saine du pays et la plus favorable à l’élevage des chameaux, mais aussi la plus belle.

De fait, rien qu’avec une ou deux pluies peu abondantes, le Tiris se couvre d’herbes vivaces, mais surtout de fleurs de toutes les couleurs, exhalant des parfums suaves et offrant des paysages d’une très grande beauté. Faites-y des excursions en février-mars, vous serez surpris et charmés de voir de vastes étendues fleuries, parsemées d’éminences de différentes couleurs et de formes : mamelons, pics, monticules, collines, mais aussi, oueds avec des bosquets…

Dans l’imaginaire local, le Tiris après la pluie, c’est ce paradis du bédouin chanté par le grand poète M’hamed Ould Tolba en arabe classique et beaucoup de poètes locaux en hassanya (arabe dialectal) dont le grand guerrier Mohamed Ahmed Merehba.

C’est dans cette région qu’on peut admirer le fameux monolithe Ben Amira, le plus important d’Afrique, le troisième au monde, et sa jumelle, Aicha la belle, tous deux objets d’une légende locale les impliquant dans une histoire d’amours tumultueuses et à jamais figée dans la pierre.

C’est aussi dans le Tiris qu’on peut voyager à bord du plus long et plus lourd train au monde, le minéralier qui amène le fer de Zouerate au port de Nouadhibou. On peut aussi y visiter le Sebha de Ehl Chemmad, saline qui a joué un rôle important dans l’histoire de toute la région, du temps où le sel constituait une monnaie d’échanges des plus prisées dans tout le Sahel.

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